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« Nous sommes prêts », affirme le Dr Richard Picq, médecin endocrinologue à la clinique des côtes du rhône et président de la conférence médicale de l’établissement (CME). Depuis une semaine et conformément aux injonctions de l’Agence Régionale de la Santé, la chirurgie programmée a été entièrement stoppée en dehors des actes d’urgence, les lits se sont vidés afin de permettre, le cas échéant, de désengorger les établissements de santé environnants et leur donner ainsi la possibilité d’accueillir au mieux des patients COVID-19. L’activité des urgences s’est elle aussi ralentie. « Tous nos médecins sont à ce jour mobilisés, et pas seulement les urgentistes, pneumologues ou anesthésistes. Il y a aussi les chirurgiens, les cardiologues, les gériatres, les gastro-entérologues qui sont tous prêts à aider, comme l’ensemble de la communauté médicale de l’établissement », résume le Dr Picq.En réponse immédiate à la crise sanitaire, la clinique des côtes du rhône a mis en place dès les premiers jours du confinement la téléconsultation, a augmenté sa capacité en lits dans son service de médecine, lui permettant de prendre en charge une vingtaine de patients supplémentaires. En cas de besoins supplémentaires, la clinique pourra également envisager la transformation de son service ambulatoire en service d’hospitalisation complète dédiée à la médecine. L’Agence Régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes s’est rapprochée de la clinique des côtes du rhône pour envisager l’ouverture d’un cabinet exclusivement réservé aux patients COVID-19, avec un numéro de téléphone dédié. En contact permanent avec le Centre Hospitalier de Vienne et les autre établissements de santé du département, les personnels médicaux, para-médicaux et administratifs sont prêts.